Couture & Ergonomie [3]

En 2021, j’ai tout changé.

Dans le précédent article, je vous disais que j’avais fait beaucoup de changements dans mon petit atelier.

Ce n’est pas étonnant, puisqu’après un an de préparation, j’ai créé mon entreprise depuis septembre. Ce n’est pas le sujet aujourd’hui, mais vous pouvez déjà jeter un œil à la boutique.

Parmi les multiples changements que j’ai fait, j’ai changé de machine à coudre.

Ma Brother de 2016 était encore en parfait état, mais je me sentais à l’étroit. Tant qu’à faire, puisque je voulais monter en gamme, j’ai cassé ma tirelire et j’ai acheté une petite merveille, une Brother Innovis VQ2.

Je ne vais pas vous faire l’article à son sujet, mais elle fait quasiment tout toute seule. Elle enfile l’aiguille, elle fait les points d’arrêts, elle coupe les fils (ça, vraiment j’adore), elle m’avertit quand la canette est vide. Avec la genouillère, j’ai l’impression d’être une pro (c’est vrai que j’en suis une maintenant, il va me falloir un peu de temps pour m’y faire!)

Mes nouvelles tables

La table de couture

Quand elle est arrivée, je me suis retrouvée à mon point de départ question ergonomie: je ne voulais pas retomber dans les travers qui m’avaient amenée à écrire ces articles ici et .

Au départ, je voulais me fabriquer une nouvelle table pour installer ma machine, mais j’avais 2 soucis :

  • Le tiroir avec les accessoires est nettement mieux organisé, ça aurait été dommage de s’en passer.
  • Elle est plus lourde, plus haute et plus encombrante, il me fallait quelque chose de nettement plus costaud.

Trouver un piètement de table, réglable en hauteur, abordable (et en plein confinement à ce moment-là) ce n’était pas une mince affaire. J’ai du faire un léger Ikea-hacking.

J’avais besoin qu’il ne soit pas trop profond (50 cm) et pas trop long (110 -120 cm max) pour ne pas gêner la circulation dans ma pièce couloir.

J’ai jeté mon dévolu sur un piètement Bekant, mais il avait un défaut, les pieds étaient trop larges (j’aurais perdu de la surface sur le bureau adjacent). L’autre Bekant avait quant à lui un plateau trop long pour mon couloir.

Il me fallait un mix des 2, j’ai donc acheté un exemplaire de chaque. Lors du montage, j’ai échangé les plateaux supérieurs.

J’ai créé :

  • Une table pour ma nouvelle machine avec une simple tablette en mélaminé de 120×50 cm, que je n’ai pas voulu recouper (environ 15€). Je l’ai réglée au plus bas, à 65 cm de hauteur.
  • Une table de coupe, avec un plateau de bureau de 140*80 en mélaminé (environ 30€).

Je peux glisser la table sous mon bureau ou pas, ce qui me permet d’avoir plus de place au besoin.

La table de couture

La table de coupe

Je l’ai réglée au maximum de la hauteur pour pouvoir l’utiliser debout. J’y ai installé un tapis de coupe exagérément grand (90×60 cm), un cutter rotatif et plus tard, un cutter rotatif monté sur règle. (Le nirvana en couture n’est pas loin!)

La table de coupe

J’ai pris toutes ces photos au printemps, depuis, les lieux ont beaucoup changé, mais vous verrez ça dans un prochain article.


Ça n’a rien à voir, mais un peu quand même…

Vous êtes arrivés jusque là alors on est entre nous… Je vous ai fait le même coup l’année dernière, mais la vie est comme ça.

J’ai décidé de créer mon entreprise à la même période où mon père nous a quittés l’année dernière, même si dans ma tête, les deux évènements sont indépendants.

Cette année, j’ai demandé à ma direction un temps partiel afin de pouvoir m’occuper de la création de mon entreprise. J’ai bossé comme une malade tout l’été à l’hôpital en attendant septembre.

Mon mi-temps a commencé un jour de début septembre. A 9h ce matin-là, l’infirmier de l’EHPAD où ma maman résidait depuis un an, m’a annoncé qu’elle venait de s’éteindre.

J’avais dit à mon compagnon il y a plusieurs années que je monterais mon entreprise quand mes parents seraient partis (cela pourrait sembler cruel dit comme ça, mais je voulais rester disponible pour eux). En tout cas, je ne pensais pas qu’elle le prendrait au pied de la lettre.

Elle m’a appris à coudre, à tricoter, à crocheter, à faire la cuisine et des confitures. Cela n’a pas été toujours facile entre nous, mais nous avions trouvé la paix et c’est ça qui compte.

Les mains d’Henriette, ma maman (1929 – 2021)

Je lui dédie cet article (et un paquet d’autres comme celui-là). Merci Maman.

Publié par Bab la bricoleuse

Bricoleuse touche-à-tout & blogueuse DIY

11 commentaires sur « Couture & Ergonomie [3] »

  1. De tout coeur avec vous. Tous mes voeux de réussite pour votre entreprise. Vous avez de bons outils c est le principal.de bonnes idées, je n en doute pas

  2. bonjour, c’est sûr de tout vivre en même temps c’est bizarre, mais ça permet aussi de se vider l’esprit, il faut aller de l’avant, il faut que ça marche, c’est une nouvelle vie, une nouvelle expérience, et vue votre dynamisme et vos idées, ça va marcher. bises

    1. Bonjour, oui, ce genre d’aventure, c’est H-24. J’ai encore pas mal de choses à peaufiner notamment mon organisation de travail. Mais ça va venir et j’espère très fort que ça marche.

  3. Bonjour Bab, votre pseudo est excellent ainsi que son « logo » je vous souhaite une excellente réussite pour votre petite entreprise !
    Merci de vos partages ! Très belle continuation ! Chantal de Guadeloupe

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